Gestion des ÉMOTIONS

 

« Avec Chantal BONTEMS chez ACTIV’ HYPNOSE: donnez-vous une formidable occasion de changer définitivement pour vivre le meilleur de votre vie dans un futur proche ».

 

 

Les émotions sont indispensables à nous rendre humains. Elles ne sont ni bonnes ni mauvaises et les émotions de base appelées aussi  émotions fondamentales ou primaires sont indispensables à notre adaptation, donc à notre survie physique et psychique.

Une émotion est une réaction spontanée qui produit des sensations dans le corps (mains moites, cœur qui bat vite, nœud dans le ventre, fourmillements dans les bras…).

Elle se déroule en 3 temps:

  1. Charge: La perception de la stimulation par le cerveau produit une libération d’hormones. L’émotion est ressentie, c’est comme un mouvement qui sort
  2. Tension: Le corps se met en tension et mobilise des ressources pour agir en fonction de la situation (fuite, lutte, attirance, intimidation, etc…)
  3. Décharge: Pendant cette phase le corps s’apaise et revient à l’équilibre.

Les émotions sont universelles dans la façon dont elles se manifestent en nous, mais les causes et le vécu reste propre à chacun. 

LA GESTION DES EMOTIONS CONSISTE A :

Comprendre les besoins que vos émotions cherchent à exprimer pour pouvoir les satisfaire. Car nos émotions nous parlent de ce qui se passe réellement pour nous, dans notre vie et notre esprit.

Transformer, si besoin, la façon dont elles s’expriment pour que les situations qui en découlent soient positives pour vous, dans votre environnement familial, social, professionnel et personnel (écologie de l’objectif), pour avancer vers un avenir serein.

Reprendre le contrôle de vos émotions vous permettra de « grandir », de vous remettre en question positivement, sans contrariété.

Changer votre système de croyance, s’il est négatif. Car dans ce cas, il fait émerger en boucle, des pensées négatives et entraine anxiété, insécurité, angoisse, perte de confiance, dépression.

CONSIDERONS LES 5 EMOTIONS DE BASE SUIVANTES

  1. La joie: exprime des sentiments de bien-être, satisfaction, gratification, contentement. On sourit, le corps est détendu et on parle de façon agréable et joyeuse (variables selon les cultures et les croyances). Très positif pour la santé physique et mentale et en lien direct avec elles. Les personnes privées de joie ont une baisse de l’immunité. La joie qui s’exprime n’importe quant « à tort et à travers » peut-être assimilée à de l’immaturité, de la moquerie, de l’insensibilité et finir pas pénaliser fortement dans le monde du travail et la vie sociale ou familiale.
  1. La tristesse: exprime des sentiments de chagrin, désespoir, déception, désintérêt, humeur changeante (appelée aussi labilité émotionnelle). Peuvent s’observer : des pleurs, un ralentissement psychomoteur et un retrait social, ou un engourdissement complet (comme si la vie était suspendue), des comportements d’évitement, une tendance à ruminer des pensées négatives.

Tous les humains sont tristes à certains moments : c’est normal et même sain. D’ailleurs, la tristesse joue un rôle essentiel dans les processus de perte et de deuil (en remplissant un vide affectif qui pourrait être destructeur et en mettant le corps et l’esprit en mode « veille ». Une fois la tristesse calmée, ce vide pourra être rempli par d’autres centres d’intérêts. Cette étape est nécessaire et salutaire). Mais lorsque la tristesse dure ou se chronicise elle entraine des troubles chroniques de l’humeur voire de la dépression.

  1. Le dégoût: exprime la répulsion suite à une odeur, une vision, un toucher et même des paroles. Le dégoût peut être physique et/ou moral vis-à-vis de situations jugées malfaisantes, désagréables ou immorales. Le dégoût entraine l’évitement (cela nous évite de nous empoisonner en mangeant des nourritures avariées), des nausées ou vomissements. Sur notre visage, le nez se fronce et la lèvre supérieure se recourbe.
  1. La peur: Très importante dans les réactions de sauvegarde. Sans la peur, nous serions tous morts. Contraction des muscles, accélération du rythme cardiaque et de la respiration, décharge de sucre et d‘adrénaline : il devient possible de se battre, de fuir ou de rester tétaniser sur place.

Ces sensations sont incontrôlables et nous vivons différemment la peur. Certains personnes traumatisées ou phobiques en savent quelque chose. La peur par anticipation prend son origine en pensée (sans confrontation réelle obligatoire avec l’objet de la peur) et les sensations incontrôlables sont les mêmes. L’anxiété peut entrainer des peurs par anticipation, comme c’est le cas dans les anxiétés sociales.

Confronter brutalement une personne avec ses peurs ne fait qu’aggraver la peur (parois jusqu’à la peur de la peur). Au contraire, une exposition répétée, sans risque, en plein accord et de façon progressive peut être utilisé dans certaines thérapie comportementales et cognitives.  (avec une prise en charge préalable de l’anxiété, de la sécurité intérieure et de la confiance en soi). L’HYPNOSE est un outil formidable pour prendre en charge les peurs et les phobies : certaines phobies nécessitent seulement 1 séance (en plus du premier rdv d’anamnèse).

  1. La colère : exprime des sentiments d’agitation, d’hostilité, de frustration, d’opposition. Très importante dans les réactions de sauvegarde (combat ou fuite), c’est une émotion parfaitement naturelle: il est normal de la ressentir ! La colère permet de passer de l’inaction à l’action (de gérer l’impuissance, la frustration). Il est indispensable de comprendre ce que votre colère vous enseigne sur ce que vous vivez pour répondre à vos propres besoins. Une colère « étouffée » (lorsque l’on ne répond pas aux besoins qu’elle sous-entend) mène à la peur, au manque de confiance en soi, à la jalousie, à l’anxiété, jusqu’à la dépression, la destruction ou l’autodestruction.

Vous l’aurez compris, si la colère est naturelle, elle peut s’avérer négative par rapport à certains comportements qu’elle peut engendrer (abus, violence, agressions…), et comme elle agit mentalement et physiquement sur tous les protagonistes, la colère rend difficile la prise de décision adaptée, si elle n’est pas contrôlée.

En réalité, tout n’est pas aussi tranché : les émotions sont souvent combinées et des émotions plus complexes naissent.

GESTION EMOTIONNELLE EN HYPNOTHERAPIE: petit tour d’horizon

  1. Votre « Ego » : joue un rôle très important dans vos émotions et votre vie ! L’Ego est la façon dont on fait cas de sa propre personne en fonction de toutes nos croyances (positives et négatives). L’Ego nous limite dans notre propre rôle en déterminant l’importance que nous donnons aux choses que nous vivons. C’est la petite voix dans notre tête qui entraine des émotions automatiques.

Il est important de transformer les croyances limitantes liées à votre EGO qui vous poussent à : critiquer (vous été les autres), à vous comparer sans cesse, à vous justifier excessivement, à porter des jugements sur tout et tout le monde, à vouloir arranger la vie des autres qui ne vous demandent rien, à mentir, à vouloir avoir toujours raison, à vous valoriser sans cesse, à ne pas savoir écouter les autres et/ou les interrompre , à être un « moi-je », à rechercher sans cesse les compliments ou la reconnaissance.

L’équilibrage de votre EGO par l’HYPNOSE est indispensable et aisé, car l’HYPNOSE permet un accès direct à votre subconscient, lieu de stockage mental de vos croyances.

  1. La culpabilité: Nuit gravement à l’estime de soi et à la confiance en soi . Bloque la capacité à prendre des décisions et à les appliquer pour réparer des erreurs s’ils en existent ou simplement avancer sereinement dans la vie. la culpabilité parasite votre mental et crée des croyances limitantes. L’HYPNOSE vous rend votre sérénité et vous permet d’avancer pour vivre votre propre vie.

La culpabilité par procuration, c’est-à-dire « à la place des autres » et « inconsciemment ! », peut empêcher de vivre sa propre vie. Trois exemples de culpabilité par procuration : pour « réparer » ou « se punir à la place » de parents qui n’ont pas su ou pas pu être aimants. Pour « réparer leur chagrin » suite à la perte d’un autre bébé avant nous… ne pas refaire sa vie, après un deuil ou un divorce pour se punir de cet échec qui fait de nous une mauvaise mère /père…

  1. La jalousie: La jalousie peut pourrir votre vie et celle des autres. Elle est liée à des sentiments d’insécurité, de manque de confiance, de peurs actuelles ou enfouies, d’anxiété et ramène souvent à une blessure de l’enfance en lien avec la trahison, l’abandon, le rejet. Elle protège inconsciemment des risques relationnels, en les sabotant par l’expression de colères, de tristesses, de dégoût, de la frustration et une labilité émotionnelle (« souffler le chaud et le froid »).

L’HYPNOSE ramène sérénité, sécurité, confiance en soi et dans les autres. La REGRESSION HYPNOTIQUE est un outil formidable pour répondre aux besoins liés à une blessure de l’enfance.

  1. La rancune: Bloque vos énergies positives, nuit à votre bonne humeur, à votre développement personnel et à votre vie relationnelle et affective car elle nuit à la confiance en vous et au lâcher-prise. L’HYPNOSE rétablit votre confiance en vous et votre lâcher-prise et vous permet de vous libérer de vos rancœurs.
  1. le pessimisme et la négativitéVous entraine dans la boucle infernale du pessimisme et nuit à l’expression joyeuse des bonheurs de votre vie. Vous ne voyez que le verre à moitié vide : cela vous fatigue et lasse votre entourage. L’hypnose va renforcer votre estime, votre amour de vous-même et votre image de vous, votre Ego et votre confiance en vous : vous verrez en fin la vie en rose lorsqu’elle le mérite.
  1. La procrastination: Vous repoussez vos tâches au lendemain, rendez vos travaux ou réalisez vos projets en dernière minute (après un long délai pendant lequel vous n’y avez rien apporté de concret, ou au contraire, pendant lequel vous vous êtes échinés, éparpillé à faire « tout-et tout- et trop bien »). C’est une boucle auto-dépréciative et un manque de confiance en soi qui vous rend inefficace voire paralysé en action. L’HYPNOSE vous permettra de retrouver votre confiance en vous, votre concentration et votre efficacité, votre motivation. Le coaching de projet et la projection par futurisation à mener à bien vos projets jusqu’à la réussite, par l’HYPNOSE, l’Auto-hypnose et la PNL, vous permettrons de redevenir l’acteur principal de votre vie et votre meilleur compagnon de route.
  1. L’hypersensibilité émotionnelle: Extrait de https://www.huffingtonpost.fr. Loin d’être un défaut, elle concerne 20% des personnes (eh oui.. 1 sur 5). Les hypersensibles ont certains besoins et doivent les connaître eux-mêmes pour pouvoir y répondre au mieux. Dans le cas contraire, ils s’épuisent, peuvent se méjuger ou se faire mal juger et perdre confiance en eux, développer de l’anxiété voir déprimer pour certains (en cas de vécus très difficiles accumulés).

De qui s’agit-il ? Votre hypersensibilité émotionnelle : Vous prive de l’épanouissement que vous méritez, car vous êtes plus touchés par les choses qui vous entourent. Vous vous souciez davantage des uns et des autres, de tout et n’importe quoi. Vous avez le mental souvent encombré par des analyses ; vous allez au fond des choses et avez le souci du détail. On vous dit souvent que vous prenez les choses trop à cœur. Vous êtes sensibles aux critiques. Vous mettez du temps à prendre des décisions, à peser le pour et le contre et faire « le mauvais choix » vous contrarie beaucoup. . L’agitation et les bruits agaçants vous fatiguent, vous stressent et vous préférez les activités individuelles. 30% d’entre vous sont pourtant extravertis (selon le milieu d’origine). Vous travaillez bien en équipe car vous êtes impliqués. Ceux d’entre vous sont plus anxieux, voir dépressifs s’ils ont vécu beaucoup de choses difficiles. Vous êtes empathiques et la majorité d’entre vous n’aiment pas la violence au cinéma. Vous avez « la larme facile » et êtes plus attentionnés que la moyenne.

 Parmis les hypersensibles émotionnels, nous se retrouvent bon nombre de personnes « HPI »sont les personnes dites « à Haut Potentiel Intellectuel». Il s’agit là d’enfants ayant un développement intellectuel nettement supérieur à leur âge, ou d’adultes au QI évalué supérieur à 130 par des tests psychométriques. Ils représentent 2.3% de la population. Se retrouvent également parmi les personnes dotées d’hypersensibilité,  de très nombreux artistes. 

L’hypnose, l’auto-hypnose et la PNL, par un renforcement de votre moi (confiance, estime, amour de soi, image de soi), un équilibrage de votre Ego, l’instauration d’une sécurité intérieure et la restauration de vos énergies permet de rééquilibrer les personnes hypersensibles émotionnellement.

 « Avec l’hypnothérapie : donnez-vous une formidable occasion de changer définitivement pour vivre le meilleur de votre vie dans un futur proche ».

Votre hypnologue, Chantal BONTEMS est confrontée quotidiennement à l’aide à la gestion des émotions. C’est pourquoi cette « problématique « est une des plus importante.

LES BASES DE L’HYPNOSE = LES EMOTIONS 

Parce que l’hypnose permet un accès à votre subconscient et qu’à ce niveau de votre structure mentale, tout ce qui est vécu émotionnellement, devient une réalité. Y compris ce qui est imaginaire au départ.

Les émotions négatives peuvent devenir positives. Les traumatismes du passé peuvent devenir des expériences dont vous gardez ce qui est utile et bon pour vous. Les blessures émotionnelles de l’enfance refoulées depuis votre conception parfois (et transmises) ou niées peuvent être cicatrisées en douceur, sans enquête fastidieuse de re- mémorisation douloureuse. Afin qu’elles cessent de ré-émerger inconsciemment et automatiquement en d’autres circonstances de votre vie d’enfant, d’adolescent ou d’adulte.

Chantal BONTEMS, Maitre Praticienne en Hypnose

pour ACTIV’ HYPNOSE

A Charmes-88130 entre Epinal et Nancy

Durée séance : 1h. Prévoir 1h30 pour la première avec l’anamnèse

Tarif par séance : 60 € 

Nombre de séances : 4 à 10 selon les problématiques imbriquées. Et variable selon votre motivation et votre implication. 3 séances suffisent généralement pour les enfants et ados jusqu’à 12 ans. 

LES HYPERSENSIBLES EN 16 POINTS

Source : https://www.huffingtonpost.fr/2014/06/28/hypersensibilite-comment-identifier-hypersensible

 

Vous avez l’impression d’être souvent dans l’analyse? De beaucoup vous préoccuper de ce que ressentent les autres? Vous aimez les ambiances calmes, loin de l’agitation?

Si c’est le cas, vous êtes peut-être hypersensible. Ce trait de caractère (hypersensibilité) est relativement commun puisqu’il touche près d’une personne sur cinq. La chercheuse Elaine N. Aron, qui s’est penchée sur le sujet au début des années 1990, lui a consacré de nombreuses études et plusieurs ouvrages, dont Ces gens qui ont peur d’avoir peur : mieux comprendre l’hypersensibilité (Les Éditions de l’Homme, 2013). Elle est également l’auteur d’un test d’auto-évaluation (en anglais).

Elaine N. Aron remarque que les hypersensibles sont encore considérés comme minoritaires. Ce qui n’est pas un défaut. Bien au contraire, les hypersensibles sont dotés d’une multitude d’atouts. Voici quelques-uns de leurs points communs.

  1. Ils vont au fond des choses.

La capacité à ressentir les choses plus vivement que les autres est l’une de leurs caractéristiques principales. Comme l’explique Ted Zeff, auteur de The Hypersensible’s Survival Guide, interrogé par Le Huffington Post, « les hypersensibles sont très intuitifs. Ils vont au fond des choses pour tenter de les comprendre ».

  1. Ils réagissent plus facilement.

Les hypersensibles sont plus touchés par ce qui les entoure. Selon Elaine N. Aron, ils ont plus d’empathie et se soucient davantage des problèmes de leurs amis. Ils sont aussi plus à l’écoute des réactions des autres face à quelque chose de négatif.

  1. On leur dit souvent de ne pas être si sensibles et de ne pas prendre les choses pour eux.

En fonction des cultures, la sensibilité peut être perçue comme un atout ou un défaut, ajoute Ted Zeff. Au cours de ses recherches, il a remarqué qu’on se moquait rarement, voire jamais, des hommes hypersensibles qu’il avait étudiés dans différents pays — comme la Thaïlande ou l’Inde —, à l’inverse de ce qui se passait en Amérique du Nord. « La culture joue donc un rôle important. Dans certains pays, dire de quelqu’un qu’il est trop sensible est un compliment », souligne-t-il.

  1. Ils préfèrent les sports individuels.

Les hypersensibles évitent parfois les sports d’équipe, où chacun est observé en permanence. Ted Zeff a observé que la plupart préféraient les activités physiques individuelles — comme le cyclisme, la course ou la randonnée — aux sports d’équipe. Mais ceux qui avaient grandi dans un environnement sécurisant avaient plus de facilités à pratiquer une activité collective.

  1. Ils mettent plus de temps à prendre une décision.

Les hypersensibles perçoivent mieux les nuances et les détails, ce qui complique les décisions, ajoute Elaine N. Aron. Même dans les cas où on ne peut pas parler de bon ou de mauvais choix — concernant le parfum d’une glace, par exemple — les hypersensibles mettent plus de temps à se décider parce qu’ils pèsent systématiquement le pour et le contre.

Son conseil? « Prenez tout le temps que vous pouvez, mais n’hésitez pas à demander un délai supplémentaire si c’est possible », écrivait-elle récemment dans sa newsletter, Comfort Zone. « Pendant ce temps — une minute, une heure, une journée, voire une semaine — faites comme si vous aviez pris votre décision, et observez ce que cela vous fait. Les choses semblent souvent différentes quand on a fait un choix, et cet exercice mental vous donnera l’occasion d’imaginer que vous avez réussi à vous décider. » À l’inverse, une fois qu’elle aura fait son choix dans une situation donnée, une personne hypersensible se décidera plus vite à l’avenir.

  1. Ils sont aussi plus contrariés s’ils ont fait le « mauvais » choix.

Cette sensation désagréable qui vous envahit quand vous vous rendez compte que vous vous êtes trompé ? Elle est amplifiée chez les hypersensibles « parce qu’ils sont plus enclins à laisser parler leurs émotions », explique Elaine N. Aron.

  1. Ils ont vraiment le sens du détail.

Ils sont les premiers à remarquer la façon dont une pièce est agencée, les nouvelles chaussures que vous portez, ou un changement météorologique.

  1. Ils ne sont pas tous introvertis.

En fait, environ 30% sont extravertis, poursuit Elaine N. Aron. Elle a constaté que ces derniers avaient grandi dans une communauté très soudée — une petite rue, une petite ville, ou quand l’un de leurs parents était pasteur ou rabbin —, ce qui les avait amenés à être en contact avec un grand nombre de gens.

  1. Ils travaillent bien en équipe.

Parce qu’ils vont au fond des choses, les hypersensibles sont de bons collaborateurs et s’intègrent bien, explique Elaine N. Aron. Mais ils sont peut-être faits davantage pour des postes où ils n’ont pas à trancher. Quand une personne hypersensible fait partie d’une équipe médicale, elle sait analyser les avantages et les inconvénients d’une intervention chirurgicale, mais quelqu’un d’autre devra prendre la décision d’opérer ou non.

  1. Ils sont souvent plus anxieux ou dépressifs (mais uniquement s’ils ont vécu beaucoup de choses difficiles).

« Si vous avez eu une vie assez dure, surtout quand vous étiez petit, et que vous ne vous sentez pas à l’aise avec les gens, ni en sécurité chez vous ou à l’école, votre système nerveux est en position ‘inquiet’ », indique Elaine N. Aron. Pourtant, tous les hypersensibles ne sont pas forcément angoissés. Avoir des gens sur lesquels on peut compter aide à prévenir ce genre de problèmes. Les parents de personnes hypersensibles doivent notamment comprendre « qu’il faut juste savoir prendre leurs enfants comme ils sont, sans les surprotéger ni les abandonner à eux-mêmes. Trouver le bon équilibre quand ils sont petits leur donnera confiance en eux et leur permettra de s’épanouir », ajoute-t-elle.

  1. Les bruits agaçants les stressent généralement beaucoup plus.

Difficile, bien sûr, de trouver des gens qui aiment les bruits stressants, mais les hypersensibles sont dans l’ensemble beaucoup plus, euh… sensibles à la cohue et au bruit. Selon Elaine N. Aron, c’est parce qu’ils se laissent déborder plus facilement par leurs sens.

  1. Ils ont horreur de la violence au cinéma.

Les hypersensibles, qui sont bien plus empathiques que la moyenne et réagissent plus facilement aux stimuli, n’aimeront généralement pas les films violents ou d’horreur, explique la chercheuse.

  1. Ils pleurent plus fréquemment.

C’est pourquoi ils doivent éviter les situations où ils risquent d’être gênés ou jugés de manière négative s’ils se mettent à pleurer, indique Ted Zeff. Si leur famille et leurs amis savent qu’ils ont la larme facile et qu’ils prennent soin de leur montrent que ça ne les dérange pas, « pleurer comme une madeleine » ne provoquera pas de sentiment de honte.

  1. Ils sont plus attentionnés que la moyenne.

Les hypersensibles sont très consciencieux, ajoute Elaine N. Aron. Ils ont donc tendance à faire davantage cas des autres et à se montrer plus polis (ils remarquent aussi plus souvent quand les autres ne font pas d’efforts): ils savent par exemple où se trouve leur chariot quand ils font des courses. Non par peur qu’on le leur vole, mais parce qu’ils ont fait attention à ne pas gêner le passage.

  1. Ils sont plus sensibles aux critiques.

Parce qu’ils réagissent de façon plus intense, les hypersensibles utilisent parfois certaines techniques pour éviter les remarques. Ils s’efforcent notamment de tout faire pour plaire (afin que les autres ne trouvent rien à redire à leur comportement) ou se critiquent eux-mêmes de manière préventive, selon Elaine N. Aron. Ted Zeff explique de son côté: « Un hypersensible réagira de façon exacerbée à une critique qui ne vous aurait fait ni chaud ni froid. »

  1. Oui aux bureaux fermés, non à l’open space.

Les hypersensibles préfèrent généralement travailler au calme. Ted Zeff indique que beaucoup choisissent de travailler de chez eux ou de créer leur entreprise afin de mieux contrôler les aléas de leur environnement professionnel. À l’inverse, ceux qui n’ont pas la possibilité de s’organiser comme ils le souhaitent optent souvent pour des bureaux fermés, où ils ont plus d’intimité et souffrent moins du bruit ambiant que dans un open space.